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Histoire de l'École

Les débuts de l’école

 

En 1850, la congrégation des Sœurs de St Joseph s’installe rue du Hâ.

A partir de 1863, les constructions vont se succéder.

Cette année là, le Pensionnat de filles Saint Joseph voit le jour rue des Palanques.

En 1867, une nouvelle aile est construite sur l’impasse Birouette : on y regroupe l’externat, les classes enfantines et le « Quartier Saint Jean » dont la grande salle sert aux besoins du pensionnat et de la communauté.

En 1868, le quadrilatère se complète par la construction de « Sainte Philomène » occupant le fond du jardin.

L’établissement prospère et compte jusqu’à 800 élèves, tant internes qu’externes. Il est renommé pour la solide instruction et la bonne éducation qu’il dispense.

La loi de 1901 sur la séparation de l’Eglise et de l’Etat ôte à la congrégation le droit d’enseigner. Elle se consacre alors aux soins aux malades.

Cependant, la Société La Paix, créée en 1887, et propriétaire légal de l’ensemble des bâtiments, conserve l’exploitation de l’établissement scolaire. Situé rue des Palanques, il rouvre en 1904 sous le nom d’Institution Sévigné. Un mur est élevé au milieu du jardin, entérinant la séparation de l’école et de la congrégation.

En même temps,  au 11 rue du Hâ, une classe enfantine est ouverte sous le nom d’école Saint André.

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L’Institution Sévigné pendant les deux guerres

 

En 1914, une partie des bâtiments (Ste Philomène, St Jean et Ste Germaine) est convertie en hôpital militaire.

En 1918, l’Institution Sévigné retrouve son caractère religieux.

En août 1939, les locaux sont à nouveau réquisitionnés par l’armée française pour y installer un hôpital militaire. A partir de juillet 1940, ce sont les allemands qui, à leur tour, occupent tout le pensionnat et l’école paroissiale.

En 1943, la réquisition allemande est levée mais la police française  s’installe désormais dans l’aile de la rue des Palanques et dans les locaux situés à l’étage de Ste Philomène. L’école continue d’exister tant bien que mal. Il faudra attendre 1951 pour obtenir une levée complète de toute occupation. Sept classes et trois dortoirs sont réaménagés.

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La restructuration de l’Institution

 

De 1952 à 1965, l’Institution Sévigné s’agrandit et accueille les élèves de la maternelle jusqu’à la terminale. Elle passe sous contrat avec l’Etat. Mais elle ne peut plus conserver la totalité de ses effectifs.

En 1969, le secondaire 2° cycle (équivalent de notre actuel lycée) est accueilli dans les locaux de l’Institution du Mirail.

En 1972, le secondaire 1° cycle (équivalent de notre actuel collège) est transféré à Notre-Dame à Talence.

Les locaux de la rue du Hâ sont désormais affectés :

  • à l’école Sévigné, école élémentaire et maternelle

  • à un internat scolaire d’abord réservé aux internes scolarisés au Mirail et à Notre-Dame à Talence. Par la suite, cet internat est ouvert à d’autres écoles de la ville de Bordeaux.

  • au  Foyer Sévigné, indépendant de l’école, qui accueille des jeunes scolaires et des étudiantes  jusque dans les années 80.

En 1991, une crèche ouvre dans l’ancien préau de l’aile Ste Philomène.

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Une nouvelle école

 

En 2004, la congrégation quitte les locaux de la Rue de Hâ.

 Les bâtiments donnant sur la rue du Hâ, ainsi que la chapelle, sont vendus à un promoteur immobilier dans le but d’en faire des appartements.

Eté 2006, les travaux de démolition débutent. La chapelle disparait ainsi qu’une partie de l’aile donnant sur l’impasse Birouette. Les bâtiments les plus anciens sont conservés pour être rénovés.

Des fouilles archéologiques exhument d’importants  vestiges de l’époque gallo-romaine.

Toutes les classes et l’administration se « replient » dans le « Quartier St Jean », l’étage de Ste Philomène et les bâtiments situés rue des Palanques où des salles ont été rénovées et réaménagées.

Septembre - octobre 2009, les travaux d’embellissement et d’agrandissement de l’école, avec la construction de deux nouvelles salles, sont terminés. Elèves et enseignantes font leur rentrée dans des locaux presque entièrement refaits.

Si l’école, et notamment la cour, a perdu en superficie, elle y a gagné en confort et en esthétique pour le plus grand plaisir de tous.

 

 

Présentation de la Pédagogie Saint-Joseph

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